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COVID-19/ La riposte payante du Gouvernement

La Côte d’Ivoire, à l’instar de tous les pays du monde, n’échappe pas à la pandémie de la COVID-19 qui impacte négativement les activités économiques et détruit des vies humaines. Durant des mois, ce mystérieux virus a mis au ralenti les activités socioéconomiques, et il faut se réjouir qu’actuellement les choses semblent évoluer positivement.

Le Gouvernement, sous le leadership du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, qui mesure la gravité de la situation, ne lésine pas sur les moyens dans la gestion de cette ‘’pandémie du 21ème siècle’’. Ainsi, au lendemain du premier cas observé chez un homme de 45 ans, de nationalité ivoirienne, ayant séjourné en Italie, des mesures draconiennes ont été prises.  ‘’Le patient dont les symptômes avaient été détectés le mardi 10 mars 2020 fut immédiatement pris en charge au CHU de Treichville, à Abidjan le lendemain mercredi 11 mars 2020. Dès lors, tous ceux qui ont été en contact avec lui, ont été identifiés et ont fait l’objet d’un suivi’’, révélait le Ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Aka AOUELE. Sans attendre, le président de la République s’est adressé, le lundi 23 mars 2020, à la nation. « Face à la progression de la pandémie dans notre pays, j’ai décidé de renforcer les dispositifs déjà en vigueur. C’est pourquoi, je déclare l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national », avait indiqué le chef de l’Etat, avant d’annoncer la prise de huit (8) mesures additionnelles pour renforcer le dispositif de prévention mis en place par le Conseil national de sécurité (CNS), lors de sa réunion extraordinaire du 16 mars 2020. Ainsi a-t-il été décidé « la fermeture de tous les maquis et restaurants à compter du 23 mars 2020 à minuit, l’instauration d’un couvre-feu de 21 heures à 5 heures du matin, à compter du 24 mars, la régulation des transports interurbains, intercommunaux et intra-communaux et l’interdiction de déplacements non-autorisés entre Abidjan et l’intérieur du pays. A cela s’ajoutent le confinement progressif des populations par aire géographique en fonction de l’évolution de la pandémie et la création de couloirs humanitaires pour l’aide aux personnes ou aux communautés nécessitant une assistance. Enfin, il est prévu le renforcement des capacités des industries pharmaceutiques, des laboratoires et des structures de diagnostic et de prise en charge sur toute l’étendue du territoire national, la détection précoce, la prise en charge rapide et l’isolement en toute confidentialité des malades et la mise en place d’un centre d’appels dédié au Covid-19 et d’un système d’alerte et de suivi ».


 Soutien à l’économie

Après ces décisions du Président de la République, le Gouvernement a adopté un plan d’urgence pour soutenir les secteurs d’activités économiques et passer à une relance rapide de celles-ci. Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama COULIBALY, a dévoilé les mesures prises par le Gouvernement à la tribune du Sénat. « Un plan de riposte sanitaire d’un montant 95,88 milliards FCFA, a été mis en place par l’Etat ivoirien. Outre ce plan de riposte sanitaire, un plan de soutien économique, social et humanitaire a également été élaboré et adopté. (…)  Il a principalement pour objectif de soutenir les acteurs économiques, les ménages et tous ceux qui subissent les effets négatifs de cette crise », a-t-il fait savoir, avant d’expliquer : « Le plan de soutien qui s’élève à plus 1 700 milliards de nos francs vise d’une part, à soutenir l’outil de production et à maintenir les emplois en vue d’assurer une reprise rapide de l’activité économique, et d’autre part, à apporter un soutien humanitaire aux populations en situation de détresse »,

Comme il fallait s’y attendre, le travail d’orfèvre orchestré par le Gouvernement a eu des retombées. En effet, la Banque mondiale s’est signalée en accordant, le 19 février 2021, un appui budgétaire d’un montant de 166,1 milliards de FCFA au Gouvernement en vue de soutenir ses efforts de gestion de la COVID-19 et de relance économique durable et inclusive. « Cette convention s’inscrit dans le cadre global du soutien de la Banque mondiale à la riposte nationale à la COVID-19 et aux réformes pour une relance économique durable et inclusive », a expliqué Carole Gevers, Directrice des opérations de la Banque mondiale. Pour sa part, l’Union européenne (UE) vient de dégager un appui de 100 millions d'euros, soit 65,6 milliards de FCFA, pour soutenir le déploiement du vaccin contre la Covid-19 dans le cadre de l’Initiative COVAX, portée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des groupes de défense des vaccins. Selon l’UE, « cette aide permettra de soutenir les campagnes de vaccination, de former le personnel médical et de financer l'achat d'équipements et de chaîne du froid pour la conservation du vaccin ».


Cap sur la campagne de vaccination

Un an après, bien que l’on note avec fierté que les activités économiques aient repris de plus belle, il est malheureux de constater que la pandémie n’est pas encore terminée. Tout au contraire, les cas de contamination s’accroissent à l’échelle mondiale avec des variants. Un autre défi se pointe alors. Il faut aller aux pas de course pour stopper l’avancée de la pandémie. A cet effet, un programme pragmatique de vaccination contre la COVID-19 est alors lancé par le Gouvernement pour protéger les populations. « De nombreux efforts ont été faits par le Gouvernement tant dans le dépistage, la prise en charge que dans les activités de laboratoire. Aujourd’hui, nous devons adhérer à la vaccination pour réduire de manière notable le taux de transmission du virus et faire en sorte que cette maladie diminue de plus en plus en Côte d’Ivoire », a dit Pr Mamadou Samba, Directeur général de la santé, au terme de l’atelier d’actualisation du Plan opérationnel de déploiement de la vaccination contre la COVID-19, tenu à Grand-Bassam le 19 février 2021.

Pour relever ce défi, ce sont des milliers de vaccins qui vont être administrés aux populations les plus vulnérables. « 504 000 doses de vaccin Astrazeneca homologué par l’OMS seront disponibles pour 252 000 personnes cibles à raison de deux doses par personne. Les cibles prioritaires pour la première phase de vaccination seront le personnel de santé, les Forces de défense et de sécurité et le personnel enseignant d’Abidjan (épicentre de la maladie avec 95% de cas répertoriés) », a précisé le Directeur coordonnateur du programme élargi de vaccination (Dcpev), Pr Daniel Ekra Kouadio.

Face à la pandémie du coronavirus, la riposte ivoirienne a été prompte et efficace. Le Président de la République SEM Alassane OUATTARA et son Gouvernement ont répondu présent sur le double plan de la santé et de l’économie. Cette posture responsable a abouti à la riposte gagnante saluée par nombre d’observateurs et qui a permis la reprise des activités socioéconomiques, à la grande satisfaction des populations


Service Com ONCE